#10 Journal de lecture - Mars 2025
Mon quotidien de lectrice du 1er au 19 mars 2025 : lectures, notes, réflexions et passages en librairies
Chers lecteurs,
Je vous retrouve aujourd’hui avec la première partie de mon journal de lecture de mars. Je vous recommande de découvrir ce post lorsque vous avez un peu de temps devant vous, et de vous munir d’un gros mug de la boisson chaude de votre choix pour accompagner votre lecture ☺️
Vu la longueur, il est possible que tout ne s’affiche pas dans votre boîte mail, n’hésitez pas à le lire directement sur votre navigateur ou sur l’application Substack.
Pour une lecture plus immersive, tous les livres cités dans ce post sont listés à la fin.
Retrouvez tous mes journaux de lecture ici.
1er mars - réflexions et thé de l’après-midi
Finalement, je ne vais pas continuer “Une soupe à la grenade” pour l’instant. Je me rends compte que je ne ressens pas d’envie particulière de le lire. Je ne pense pas que ce soit à associer avec le livre lui-même, ce n’est tout simplement pas le bon moment pour cette lecture. Je réessaierai plus tard, lorsque j’aurai retrouvé mon rythme normal de lecture. S’il ne m’enthousiasme pas davantage à ce moment-là, je m’en séparerai.
4 mars - café du matin
Je poursuis toujours ma lecture de “Business as usual”. C’est un immense plaisir de voir Hilary évoluer et s’épanouir dans sa nouvelle vie, s’éloignant peu à peu de celle qu’elle a laissée à Edimbourg. Son intelligence et son sens pratique ne manquent pas d’être remarqués, et elle parvient à quitter rapidement son poste de dactylo pour devenir libraire. Une évolution qu’elle accueille plus que favorablement, si ce n’est l’épouvantable douleur qu’elle ressent aux pieds après une longue journée passée debout à piétiner les rayons du département. Mais ce changement de poste s’accompagne d’une augmentation, et avec celle-ci, la possibilité de se loger plus confortablement. Il est quelque chose d’incroyablement gratifiant de voir ses circonstances de vie évoluer par le fruit de son unique labeur.
Un passage qui m’a fait sourire à propos des clients de la librairie :
« He said on my first morning that I would find the customers very agreeable. People who bought books were so much pleasanter than the ones who bought boots. » (p.95)
6 mars - fin de journée
Aujourd’hui, j’ai passé la journée à Mons. Il y avait plusieurs boutiques que je souhaitais visiter depuis un moment, dont deux librairies, l’une généraliste, et l’autre anglophone. J’avais également repéré quelques autres boutiques, mais je dois avouer que je reviens de ma journée quelque peu déçue, principalement par la froideur de l’accueil ressentie à plusieurs endroits.
De mes passages en librairie, je ne suis bien entendu pas ressortie les mains vides.
Dans la librairie généraliste:
« La route de la côte » d’Alan Murrin, un roman de littérature irlandaise. On y suit le destin et l’amitié de trois femmes dans une Irlande encore très conservatrice, et où le divorce est toujours interdit. Le résumé m’a tout de suite attirée, particulièrement après ma découverte de Maeve Binchy.
« Lire Lolita à Téhéran » d’Asar Nafisi. Une adaptation est sur le point de sortir et cela fait de nombreuses années que ce roman est sur ma liste, mais je ne m’y étais jamais intéressée de près jusqu’à aujourd’hui. La réédition au grand format chez les magnifiques éditions Zulma ne m’a pas laissée indifférente (c’est mon côté “lectrice superficielle”). « Lire Lolita à Téhéran » raconte l’histoire d’une professeure de littérature à l’Université de Téhéran contrainte de quitter son poste pour avoir refusé de porter le voile. Elle décide alors d’inviter quelques-une de ses étudiantes à continuer de suivre ses cours de manière clandestine dans son salon. Ensemble, elles vont découvrir la littérature et son pouvoir de résistance. Une thématique très actuelle finalement, quand on voit ce qui se passe aujourd’hui dans le monde. Il s’agit par ailleurs d’un roman largement autobiographique.
La librairie anglophone qu’il me tardait de découvrir fut une déception. Le fonds était malheureusement très pauvre, il n’y avait pas, ou très peu de littérature générale. Je dois avouer que je m’interroge toujours sur ce choix. J’y cherchais plusieurs titres que je n’ai pas trouvés, à part le premier tome de l’ “Assassin royal” de Robin Hobb. A cela s’est ajoutée une expérience un peu bizarre où le libraire, francophone, s’évertuait à me parler en anglais. C’était sans doute pensé comme faisant partie de “l’expérience client”, mais personnellement, j’ai trouvé ça ridicule et peu naturel.
7 mars - début d’après-midi
Je viens d’écouter une interview de Gabrielle Filteau-Chiba pour l’émission “La terre au carré” sur France Inter. Très intéressante. L’écouter m’a replongée dans “Encabanée”, ce roman que j’avais adoré il y a quelques années. Je n’ai pas encore lu “Sauvagines” ni “Bivouac”. Aucune raison particulière si ce n’est : trop de livres, trop peu de temps.
“Hexa” est son nouveau roman. Même si je n’ai pas encore lu ses deux derniers, je le rajoute sur ma liste pour ma prochaine visite en librairie.
Le sous-titre de l’épisode reprend une phrase de l’autrice dont je veux garder une trace ici : « C'est ça la décroissance, dormir plus, lire beaucoup, faire l'amour, marcher ». Rien à ajouter, si ce n’est peut-être écrire et peindre.
8 mars - Café du matin
Hier soir, toujours imprégnée par l’interview de Gabrielle Filteau-Chiba, j’ai commencé “Sauvagines”. L’écriture me plait beaucoup, l’héroïne mi-hermite, revêche et très engagée, aussi. Le roman s’ouvre alors qu’elle adopte un chien qu’elle nomme Coyote, en raison de sa ressemblance très marquée avec l’animal.
M’évader au Kamouraska me fait beaucoup de bien, même si je continue à lire peu.
11 mars - fin d’après-midi
Je prends un peu de temps pour écrire. Je ne suis toujours pas sortie de ma panne de lecture. A part quelques pages le matin de “Business as usual”, je ne lis rien.
Hier après-midi, j’étais en ville pour des raisons professionnelles. Sur le temps de midi, j’ai eu l’occasion de passer à la petite librairie locale.
Mes achats :
“Hexa” de Gabrielle Filteau-Chiba (sans surprise). Il s’agit d’une dystopie se déroulant au Québec et qui suit le quotidien d’une adolescente accompagnant sa mère et un groupe de femmes ayant pour mission de reboiser le Nord du pays. Un nouveau récit éco-féministe dont l’autrice a le secret.
“Ma brillante carrière” de Miles Franklin est un roman qui m’a été recommandé dans le groupe de lectrices de littérature vintage (Miss Buncle’s Bookclub). Il s’agit d’un roman inspiré par l’histoire de l’autrice qui publie alors sous un pseudonyme masculin et qui raconte son histoire de jeune femme travaillant dans la ferme familiale, mais rêvant de devenir écrivaine.
Lorsque je lis peu, par manque de temps, d’envie, ou en raison de tracas qui me ronge l’esprit, je compense en achetant des livres. C’est pour moi un moyen de rester connectée à la lecture. Lorsque je flâne en librairie, je fantasme le moment de lecture à venir avec le ou les livres qui ont retenu mon attention. Choisir un livre, c’est une façon de m’offrir le temps de lecture du livre que j’ai choisi. Cela me fait du bien, me rassure, comme la promesse d’un temps calme, d’heures qui seront miennes dans un futur pas trop lointain. J’aime cette idée d’exprimer par l’achat d’un livre, mon besoin de me réapproprier mon temps et mon espace mental, même si cela n’est que symbolique, un mirage savamment orchestré par mon cerveau de lectrice.
Demain je vais essayer de me tourner vers des bandes-dessinées. Je pense que cela pourrait être le bon moyen de me cheminer doucement vers une meilleure concentration.


15 mars - Café du matin
Je viens de terminer “Business as usual”. Le format épistolaire du roman répondait parfaitement à mon besoin de formats plus courts, et bien que la concentration n’était pas au rendez-vous tous les jours, j’ai pris plaisir à découvrir tous les matins les dernières lettres envoyées par Hilary. Il faut dire que c’est une héroïne qui ne manque pas d’humour ni de piquant. J’ai beaucoup aimé sa force et sa manière d’aborder la vie. C’est un personnage plein d’optimisme et de joie de vivre qu’il est agréable de fréquenter, ou plutôt dont il est agréable de recevoir les lettres, drôles et honnêtes dans le récit de ses joies comme dans celui de ses peines.
Un passage très drôle :
“The Library’s a revelation after the tomes and people of the municipal establishment. It’s a marvellous place, rather like the zoo in a nightmare, because one’s so apt to feed the lions with literary sprats and the pelicans with horse flesh. So far, subscribers seem to divide up into those who insist on choosing their own books in order to curse the authors, and the others who prefer to leave the choice to us so that they can curse the librarians. Other people, stranded in the grimmer suburbs, keep sending us list of dead and moribund authors and demanding their latest books. So you see I’m all right, swelling with forbidden laughter, but exuding the requisite tact.” (p.127)
Son souhait de s’accomplir en tant que femme avant de se marier et la persévérance dont elle fait preuve font d’elle une héroïne incroyablement moderne pour l’époque (roman publié pour la première fois en 1933), tout comme la reconnaissance de ses privilèges, notamment celui de pouvoir tout abandonner et rentrer à Edimbourg si les choses se gâtent, contrairement à bon nombre des jeunes femmes qu’elle fréquente dans son travail.
Outre le temps passé à lire avec avidité les lettres de l’héroïne par-dessus son épaule, j’ai aimé découvrir à quoi ressemblait la vie professionnelle de l’époque, et me balader au sein de la librairie d’un grand magasin londonien tout en y explorant ses coulisses (les recrutements, évolutions de postes, réaménagements, expéditions, cantine et culture d’entreprise). L’envoi de mémos pour communiquer est sans doute moins rapide et pratique que ce qu’on connaît aujourd’hui, mais le fonctionnement dans son ensemble semble plus simple, direct et clair (un peu à l’inverse de notre époque?). En cela, c’était assez rafraîchissant à voir pour quelqu’un qui n’a jamais connu qu’une vie professionnelle informatique. Je ne peux pas m’empêcher de penser que les personnes ayant connu les deux “époques” doivent être nostalgiques du rythme d’avant. Car même si l’informatisation a certes amené beaucoup de facilités, restons lucides, il n’empêche que dans un magasin tel que celui-ci, il faut toujours rester debout toute la journée pour servir les clients, et assurer la période de Noël qui ressemblait déjà à l’enfer qu’elle est toujours aujourd’hui, les temps de plus en plus compressés en plus.
L’ensemble est saupoudré d’une touche de romance que j’ai trouvé absolument délicieuse et bien menée. Le procédé narratif épistolaire figure parmi mes préférés, tout comme celui du journal, et celui-ci avait ceci d’original qu’il n’était composé, à quelques exceptions près, uniquement des lettres envoyées par Hilary à son fiancé et à sa famille. Toutefois, grâce à l’écriture fine et intelligente des autrices, il est très facile de comprendre la teneur générale des lettres qu’Hilary reçoit en retour des siennes.
Une excellente lecture.
15 mars - fin d’après-midi
J’ai poursuivi et terminé “Carnet chéri” de Juliette Mallet que j’avais commencé en novembre, avant d’entamer mes lectures de Noël. Sur le moment, je n’avais pas du tout envie de l’arrêter, et puis je me suis dit qu’il ferait une parfaite lecture pour contrer le blues d’après Noël. Ensuite, d’autres lectures ont suscité mon intérêt, et me voilà à ne le ressortir de mes étagères qu’à la mi-mars. Mais d’une certaine manière, je suis persuadée qu’il m’attendait spécialement pour me sortir de cette panne de lecture et relever mon humeur. Les choses sont bien faites parfois.
Se plonger dans le carnet chéri de Juliette, c’est un peu comme retrouver une bonne copine. Même si nos vies sont très différentes, la simplicité avec laquelle elle raconte la sienne, son amour de la nature et des animaux, son quotidien personnel et familial, sa vie professionnelle (Juliette est la fondatrice de la marque Coucou Suzette), ses joies, ses questionnements, et ses doutes nous proposent une plongée au coeur de la vie d’une jeune femme créative et sensible de notre époque, à laquelle on s’attache très rapidement, et à qui il est très facile de s’identifier. Pour tout avouer, j’ai déjà envie de le relire, tellement c’est réconfortant. Cette lecture m’a par ailleurs définitivement convaincue de me remettre à illustrer ce journal de lecture dès le mois prochain.
16 mars - café du matin
Je pense que la lecture de “Carnet chéri” et celle de “Business as usual” auront réussi à m’extirper de ma panne de lecture. Ce matin, j’ai commencé “Le jardin sur la mer” de Mercè Rodoreda.
Mercè Rodoreda est une autrice née au début du siècle et reconnue comme “la grande dame des lettres catalanes”. “Le jardin sur la mer”, écrit initialement en 1967, vient d’être traduit et publié en France par les éditions Zulma. Je ne boude pas mon plaisir, et me souviens de la joie que j’ai éprouvée à la vue de ce roman, d’abord attirée par sa magnifique couverture (la charte graphique des éditions Zulma fait partie de mes préférées dans le paysage des éditeurs francophones), puis habitée par l’excitation de trouver un titre de “littérature vintage” en français dont je n’avais pas entendu parler jusqu’alors. Petit bonheur de lectrice parmi tant d’autres. Tout ça pour dire que je suis très enthousiaste à l’idée de commencer ce roman.
18 mars - Infusion du soir
Pour réaliser une sélection de romans vintage, Emjy nous a proposé de lui communiquer une liste de nos quatre titres préférés écrits par des femmes. Le choix ne fut pas facile, et j’ai volontairement écarté les titres les plus connus comme “Le château de Cassandra” de Dodie Smith et “Avril enchanté” d’Elizabeth Von Arnim.
Voici la liste que je lui ai envoyée hier :
- Mariana (Monica Dickens)
- Lady Rose & Mrs Memmary (Ruby Ferguson)
- The making of a marchioness (FH Burnett)
- Illyrian Spring (Ann Bridge)
En parlant de littérature vintage, j’ai été ravie de découvrir le projet des nouvelles éditions Honorine plus tôt cette année.
“Après des expériences d'éditrice chez Gallimard, Robert Laffont - pour la collection Pavillons -, ou Albin Michel, Barbara Arrighi lance sa propre maison, les éditions Honorine. La ligne ? Défendre « les oubliées de la littérature, parfois malgré les millions d’exemplaires qu’elles ont pu vendre de leur temps (souvent plus que leurs contemporains masculins aujourd’hui connus de tous et largement étudiés !), malgré la reconnaissance, les prix qu’elles ont pu avoir… » (Actualitté, 28 février 2025)
Pour les aider à financer leur lancement, les éditions ont lancé une campagne Ulule avec deux titres : “Divorcée” d’Ursula Parrott (nouvelle traduction) et “Ma poésie” de Louise Colet. Il existe plusieurs contreparties différentes, mais j’ai opté pour celle reprenant tout simplement les deux titres. Un beau projet qui j’espère rencontrera le succès qu’il mérite. Surtout que l’année prochaine, nous pouvons nous attendre à avoir entre les mains la première traduction française de “Miss Buncle’s book” de D.E. Stevenson, un petit bijou de comédie à l’anglaise !
Certaines nouvelles mettent du baume au coeur.
19 mars - quelques lignes avant de manger
J’ai passé la journée à Bruxelles. Au programme : un tour de plusieurs de mes librairies préférées de la capitale. Waterstones sur le boulevard Adolphe Max, Multi-BD sur le boulevard Aanspach et Tropismes dans les Galeries royales. Résultat des courses : j’ai acheté sept livres.
Chez Multi-BD, la bande-dessinée “Merel” de Clara Lodewick que je cherchais depuis longtemps sans succès. Ravie de l’avoir trouvée dans les recommandations des libraires.
Chez Waterstones, “Tom Lake” d’Ann Patchett sur lequel je lorgnais depuis sa sortie française (« Un été à soi »). Il fera une excellente lecture pour les prochains mois. Le deuxième livre que j’ai choisi est « Darling » d’India Knight. Je lis « Home », le substack d’India depuis de nombreux mois maintenant et j’aime beaucoup son écriture (je ne suis pas la seule car elle y comptabilise plus de 60 000 abonnés). Je songe d’ailleurs à souscrire à la version payante de l’abonnement, maintenant qu’un autre de mes abonnements se termine. « Darling » est une réécriture du roman « La poursuite de l’amour » de Nancy Mitford, un classique de la littérature moderne anglaise que j’adore. Encore un titre qui me fait me demander pourquoi je ne relis pas davantage.
Enfin, sur ma liste, figurait également « Ordinary time » de Cathy Rentzenbrink qui raconte l’histoire d’une femme s’échappant de son quotidien d’épouse de vicaire, pour partir aider son frère. Je n’ai entendu que du bien de ce roman tragi-comique, et en plus il se déroule en Cornouailles, ma destination de vacances de cet été.
Avant d’aller chez Tropismes, je me suis offert une pause bien appréciée au joli café Lloyd situé près de la grand-place. L’ambiance est cosy et plutôt calme pour un lieu situé dans l’épicentre. Je me suis assise face aux immenses bibliothèques situées sur l’un des murs. Tout en dégustant mon chai latte, je me laissais à rêver d’une bibliothèque sur mesure telle que celle-ci chez moi. La taille des “niches” devait avoisiner les 60x40 centimètres, et pas plus d’une vingtaine en profondeur. Le format idéal selon moi, sauf pour les niches du bas peut-être que j’imagine plus grandes afin d’accueillir ma collection de bandes-dessinées.
Chez Tropismes, comme c’est souvent le cas, j’ai fait de belles découvertes. J’ai tout d’abord trouvé un livre qui était sur ma liste “Journal d’un homme sans importance” de George & Weedon Grossmith. Je suis ravie ; un autre titre pour combler mon obsession grandissante pour les récits sous forme de journaux. Une satire sociale considérée comme un chef d’oeuvre d’humour anglais, mais je n’en avais jamais entendu parler avant de l’inscrire sur ma liste après quelques errances numériques.
En flânant, j’ai repéré “Une femme de demain” de Coralie Glyn, une romancière, essayiste et militante britannique née à la fin du 19e et qui a soutenu les femmes toute sa vie. Il s’agit d’un récit d’anticipation faisant se rencontrer deux femmes, l’une venant de 1896 et l’autre de 1996. Le roman ayant été écrit en 1896, cela promet d’être intéressant ! Enfin, mes yeux se sont arrêtés sur une magnifique couverture rose des éditions La Baconnière : “Carnet de Londres” de Lorenza Mazzetti. Il s’agit des mémoires de l’autrice alors qu’elle débarque à Londres au lendemain de la seconde guerre mondiale, et participe à la création du mouvement “Free cinema” qui marque un tournant dans l’histoire du cinéma anglais. Ecrit sous forme de journal. Je suis absolument ravie d’être tombée sur ces deux titres, la librairie Tropismes déçoit rarement. Je suis d’ailleurs bien heureuse d’avoir pu m’y rendre un jour de semaine, l’ambiance y était calme et agréable et invitait à l’exploration littéraire.
Merci pour votre lecture!
J’espère que cette édition de journal de lecture vous a plu! Je vous donne rendez-vous la semaine prochaine pour la deuxième partie ☺️ En attendant, n’hésitez pas à découvrir les autres éditions par ici !
N’hésitez pas à me laisser un petit ❤️ ou un 💭, c’est toujours un bonheur de vous lire en retour 🙏🏻
Bon dimanche,
Emy x
Livres mentionnés :
Une soupe à la grenade - Marsha Mehran
Business as usual - Jane Oliver et Ann Stafford
La route de la côte - Alan Murrin
Lire Lolita à Téhéran - d’Asar Nafisi
L’assassin royal - Tome 1 - Robin Hobb
Encabanée - Gabrielle Filteau-Chiba
Sauvagines - Gabrielle Filteau-Chiba
Bivouac - Gabrielle Filteau-Chiba
Hexa - Gabrielle Filteau-Chiba
Ma brillante carrière - Miles Franklin
Carnet chéri - Juliette Mallet
Le jardin sur la mer - Mercè Rodoreda
Le château de Cassandra - Dodie Smith
Avril enchanté - Elizabeth Von Arnim.
Mariana - Monica Dickens
Lady Rose & Mrs Memmary - Ruby Ferguson
The making of a marchioness - FH Burnett
Illyrian Spring - Ann Bridge
Divorcée - Ursula Parrott
Ma poésie - Louise Colet
Miss Buncle’s book - D.E. Stevenson
Merel - Clara Lodewick
Tom Lake - Ann Patchett
Darling - India Knight
La poursuite de l’amour - Nancy Mitford
Ordinary time - Cathy Rentzenbrink
Journal d’un homme sans importance - George & Weedon Grossmith
Une femme de demain - Coralie Glyn
Carnet de Londres - Lorenza Mazzetti
J’aime décidément beaucoup ce format ! Tu arrives à prendre des notes régulièrement tout au long du mois pour ne rien oublier ?
Sinon, je crois que tu m’as convaincue de lire Carnet chéri. Je tourne autour depuis sa publication mais j’hésitais un peu à craquer.
Et tellement contente que tu aies acheté Darling 🌸💖
Hello Emy ! Je rattrape enfin mon retard dans la lecture de ce post !
La citation de Gabrielle Filteau-Chiba colle avec le message de l'essai que tu as lu en février "On vous vole votre attention". J'aspire vraiment à cette "slow life".
Et j'aime bien ta manière de conserver un lien avec la lecture en flânant en librairie et en achetant des livres lorsque tu as une panne de lecture 😊
Comme en février, tu me donnes envie de sortir "Business as usual" de ma PAL !
Et tu me donnes aussi une folle envie de retourner à Bruxelles. Ces dernières années, j'y allais 1 fois par an -mais je ne sais pas si je pourrais cette année 🥲 J'ignorais qu'il y avait un Waterstones là bas ! Par contre, j'adore la librairie Tropismes.
Je lirai la partie 2 de ton Journal de Lectures prochainement ☺️